jeudi 27 janvier 2011

Le tour du Nord de la Nouvelle Calédonie

Depuis Bouraké, embarcadère pour l’ilot Tenia, nous partons vers La Foa, puis vers Farino. Les paysages évoquent initialement le pourtour méditerranéen. Les collines fauves sont parsemées de buissons de myrtacées, délimitant parfois d’immenses pâturages. De la France, on peut se demander si la Nouvelle-Calédonie se trouve à l’Est ou à l’Ouest ; ici, pas de doute : on est au Far West, avec ses ranchs et ses cow boys.

A mesure que nous progressons vers l’Est, le relief s’élève et se couvre d’une végétation luxuriante. Nous arrivons vers 17 heures à Farino, où nous plantons notre tente au camping « Le refuge de Farino », au bord d’une rivière où évoluent plein de crevettes. Sur le papier, ça a l’air super, y’a tout le confort dont on puisse rêver, y compris un jacuzzi. En fait, y’a même pas d’eau chaude (d’après la responsable, quelqu’un avait éteint le chauffe-eau). Et, pire que tout, une araignée monstrueuse squatte les toilettes. Non seulement elle est énorme et toute velue, mais elle est en plus super rapide et totalement imprévisible.

Pour compenser, nous allons dîner au restaurant de l’hôtel Evasion, à Saraméa ; c’est la grande classe, et nous jurons un peu avec le décor, dans nos vêtements tout pourris.
Revenus au camping nous nous brossons les dents en surveillant THE Spider attentivement. Elle est vraiment affreuse, y’a de quoi être constipé.
Après une bonne nuit sous la tente, nous traçons vers l’Est. Au bord de la route, quelques magnifiques flamboyants, et pas mal d’arbres fruitiers. Des mangues nous aguichent de leurs belles courbes et de leur peau orangée… Mais pas question d’y toucher, tous ces arbres appartiennent à des kanaks.

On se contente d'une saucisse-frites dans le premier snack venu.

Le sol est par endroit recouvert de plantes sensitives (Mimosa pudica), que nous nous amusons à effleurer pour en admirer la thigmonastie.

Plus loin, nous traversons le maquis minier, avant d’arriver en vue de la côte Est.


L’industrie minière a quelque peu transformé le paysage… La côte n’est ici qu’une vaste cicatrice rougeâtre.

Nous arrivons à Hienghène dans la grisaille, et montons la tente au camping du club de plongée. Demain, c'est balades à Hienghène et plongée dans les canyons de corail !

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