mercredi 17 novembre 2010

Mare (1)

Nous quittons Ouvéa pour retourner à Nouméa. En passant sur le pont de Mouly à bord de la navette nous emmenant à l’aéroport, nous croisons un couple de métropolitains en tenue de mariage, pour une séance photos avec un fond plus glamour que les murs de la mairie de Trifouilly-les-Oies… Faut quand même être motivé pour emmener tout ce fatras avec soi aux antipodes.
Les contrôles à l’ « aéroport » d’Ouvéa sont très sommaires ; à vrai dire, il n’y en a pas et l’ambiance est excessivement décontractée. L’avion décolle néanmoins à l’heure, et nous arrivons à l’aéroport de Nouméa Magenta vers 11h. Après quelques heures d’attente, nous repartons vers Mare, île la plus méridionale des Loyautés et probablement la plus préservée.
A l’arrivée, un kanak dénommé Marcel à la dégaine super cool avec des dreads et des lunettes soleil nous attend pour le transfert en navette vers l’hôtel « Nengone village ». Il nous demande si ça nous dérange « si on prend avec nous une Maman de la tribu, là ? » Ben non, on est en vacances, y’a pas de soucis. La Maman en question s’installe à l’arrière de la fourgonnette, nous à l’avant, et c’est parti pour une traversée de l’île à toute berzingue au son du reggae, souvent sur le côté gauche de la route. Ca discute pas mal, et la Maman nous propose d’aller au marché de Roh le lendemain avec elle.
Nengone est le nom que les Maréens donnent à leur île. L’hôtel éponyme est un peu moins classe que le Paradis d’Ouvéa, mais l’accueil y est très chaleureux. La fille à la réception nous a dégotté une voiture pour toute la durée du séjour (un de ces amis nous la loue), alors que nous avions appelé toutes les agences sans succès. Nous découvrons avec ravissement une 307 grise, bien plus sympa que notre Chevrolet pourrie d’Ouvéa, et comprenant un lecteur CD (dur dur, le seul CD est ABBA Gold). Notre bungalow est confortable, même s’il n’y a pas de baignoire… En revanche, il y a une télévision, et avouons-le, nous nous sommes fait une soirée NCIS (pas mal cette série en fait) et une autre Desperate Housewives.

Nous avons vue sur une belle plage de sable corallien, avec la barrière pas loin. Dans les mares et sur le sable, nous remarquons des petits sachets transparents gonflés d’air, bleutés (devinez la métaphore que Caroline invente pour qualifier ces machins). Il s’agit de physalies, des méduses navigant à la voile, et dont la piqûre est très douloureuse (et qui se font parfois bouffer par batman, cf wikipedia).



 Oh, divine surprise, il y a un baby foot à l'hôtel... Nous profitons avec autant de plaisir de l’happy hour : deux cocktails pour le prix d’un entre 17h30 et 18h30. Evidemment, pas moyen de commander un cocktail pour Caro et de filer le cocktail bonus à Vincent. Ce qui fait qu’on se prend chacun une Piña Colada + un autre mélange au rhum, à jeun, et la soirée s’achève rapidement.

Le lendemain, après un petit-déjeuner homérique (n’ayons pas peur des mots), nous allons chercher la Maman dans sa tribu à Cengeite, un bled pas loin de l’hôtel, et en route pour Roh !

2 commentaires:

  1. Oh putain, mortel la pieuvre-batman!!
    Bon, tout ça m'a l'air assez parfait dites donc...
    Kiffez bien mes coquins!

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  2. Riche idée de nous faire partager ce voyage aux antipodes : récit plein d'humour (on n'en attendait pas moins de vous!); surtout continuez à garder le contact avec les malheureux qui vivent dans des contrées plus septentrionales entre pluie , vent et brouillard ...et qui sont au boulot !Merci de nous donner un coin de votre ciel bleu , de cette mer turquoise et transparente et surtout de votre joie de vivre !

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