Une deuxième et courte note sur les bestioles étranges que nous avons rencontrées ici, cette fois-ci consacrée à nos voisins sans pattes mais baveux : les gastéropodes terrestres. Inutile de dire qu’on n’a pas fait de vidéo (attention, c’est là qu’il fallait rire).
Au retour de la randonnée de Shabadra, à Mare, le sol était trempé après une belle averse. Nous remarquons au sein des feuilles mortes qui jonchent le chemin ces grosses limaces grises, au corps strié comme par des nervures.
On en voit plein, alors qu’à l’allée nous n’en avions trouvé aucune. Ces limaces appartiennent sans doute au genre des limaces feuilles : Triboniophorus sp.
Au cours d’une randonnée dans le parc de la rivière du Sud, nous tombons sur une énorme coquille spiralée, blanche, très épaisse, évoquant furieusement une coquille de gastéropode marin. En fait la bestiole est bien vivante, et c’est l’équivalent local de nos escargots terrestres.
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vaut mieux pas l’écraser |
La bête est plus maline que ses cousins métropolitains, et ne se fait pas avoir par une goutte d’eau déversée dans sa coquille. Donc pas moyen de la voir sortie de son abri.
A l’ile des pins, cet escargot, appelé Bulime (Placostylus fibratus), est particulièrement abondant et souvent de grande taille ; c’est devenu une des spécialités culinaires locales. Ceux que nous avons mangés étaient un peu plus petit que celui-ci, mais tout de même assez balèzes.
Les bulimes sont endémiques des iles du plateau mélanésien. Ils ont une croissance lente : il faut attendre 3 à 5 ans pour qu’ils atteignent leur taille adulte, et leur durée de vie est de 15 à 20 ans ! Il semblerait qu’ils soient menacés, du fait d'une prédation excessive de la part des humains et d'un autre escargot qui mange leurs œufs.
Cette petite limace beige à points noirs était cachée sous une feuille de Pandanus, dans le parc de la rivière bleue. Aucune idée sur son identification.
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